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Les Races


L’EPAGNEUL NAIN ANGLAIS
L'épagneul nain anglais regroupe deux variétés appartenant à une même lignée.
On retrouve les premières traces du KING CHARLES au XVIème siècle tandis que le CAVALIER KING CHARLES a fait son apparition en 1924.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

        
 
Le CAVALIER KING CHARLES 
(7625 naissances en France en 2021)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

              
 
Le Cavalier King Charles est, à l’origine, un chien de chasse de la famille des épagneuls (« spaniel », en anglais) mais est devenu, au fil du temps, surtout un chien de compagnie.


Le Cavalier King Charles est un chien vif, intelligent, joyeux, câlin et très sociable qui aime être entouré par d’autres animaux, comme par les humains. Il fait preuve d’une grande gentillesse et il n’est pas du tout agressif. C’est donc le compagnon idéal pour les enfants avec qui il adore jouer et se faire câliner. Par sa douceur, c’est aussi un chien très bien adapté pour les personnes âgées. D’une grande sensibilité et d’un attachement sans faille, il peut montrer des problèmes comportementaux d’anxiété quand il est séparé de ses maîtres. Il convient donc de ne pas trop le surprotéger pour l’aider à gérer au mieux ces situations, qui, toutefois, ne doivent pas se répéter souvent pour son bien-être. Il s’adapte parfaitement au rythme de ses maîtres. Il est sportif et joueur si ses maîtres le sont ; il est calme si ses maîtres le sont. Quand il est heureux, il a la particularité de faire tourner sa queue comme un ventilateur.
Il vit parfaitement bien en appartement, comme en maison, à la ville comme à la campagne. Adapté à la vie citadine, il lui faudra impérativement des petites promenades régulières. 
De manière générale, le Cavalier King Charles ne supporte pas d’être laissé seul au risque de se laisser dépérir : une solitude prolongée ne lui convient donc pas.

 

 

 

 

 

 

SES ORIGINES

Si l’origine « épagneul » du Cavalier King Charles est certaine, les aléas des croisements ou les sélections volontaires qui conduisirent à son type actuel restent des hypothèses. Sujet de polémique chez les spécialistes de la race, on peut tout de même suivre avec précision l’évolution de la race depuis 1928, date de la rédaction du premier standard officiel du Cavalier King Charles par le Club britannique.
Auparavant, le Cavalier King Charles ne portait pas encore ce nom car il n’était faite aucune distinction avec l’épagneul nain que l’on trouvait comme chien de compagnie dans les milieux bourgeois et aristocrates. Les peintres Watteau, Van Dyck, Greuze, et d’autres, les ont immortalisé de nombreuses fois au travers de leurs tableaux. On peut constater ainsi que leur type était sensiblement différent de celui qu’on leur connaît aujourd’hui. Le museau était plus fin et le chanfrein plus long, la taille plus réduite et aucune couleur de robe n’est établie précisément. Mais bien souvent sur ces peintures, le chien n’était qu’un sujet d’ornementation du tableau, on peut donc supposer que la reproduction exacte de l’animal n’était pas la préoccupation principale des artistes.
C’est sous le règne du roi Charles 1er d’Angleterre et surtout de son fils Charles II (lequel donna son nom à cette race) qu’un type s’est stabilisé jusqu’au début du 19ème siècle. A cette époque les éleveurs créèrent un type plus conforme à la mode aristocrate, qui avait une préférence pour les chiens à face plate. On soupçonne donc des rapprochements entre le Cavalier King Charles et le Bouledogue, ainsi que le Carlin, races brachycéphales. On assiste donc à ce moment-là à une race très proche de celle que nous connaissons aujourd’hui.
En 1926, un américain, Roswell Eldridge, déçu de ne retrouver la race d’origine qu’il affectionnait tant, décida d’offrir une récompense financière importante lors de la grande exposition de Crufts à Londres aux deux chiens, mâles et femelles qui seraient le plus conforme à la race d’antan. Ainsi il put prolonger sa lignée, grâce à des éleveurs, appâtés par la somme d’argent considérable pour l’époque, qui travaillèrent pendant cinq années à retrouver l’apparence « épagneul » du King Charles. C’est ainsi que pour différencier la race à face plate de la plus ancienne, on la nomma « Cavalier King Charles », la première s’appelant uniquement « King Charles ».
En 1945, le Kennel Club britannique décida qu’il n’y aurait plus de distinction entre les deux races, en créant un enregistrement séparé des naissances. C’est alors que le Club britannique put organiser des expositions de championnat et le premier Cavalier King Charles à obtenir un titre de champion fut Daywell Roger, un très beau Blenheim.
En 1973, le chien, nommé Alansmere Aquarius, élu meilleur chien de l’exposition de Crufts est un Cavalier King Charles, est un descendant de Daywell Roger. C’est à ce moment-là que la race fut célèbre auprès de tous les éleveurs du monde entier.
En Europe, hormis l’Angleterre bien sûr, le Cavalier mit du temps à s’implanter car ce n’est qu’en 1954 que le premier sujet fut introduit en Suède et en Hollande, par Mme Ban Den Boom. Son élevage produisit les premiers champions de France en 1972.


STANDARD DE LA RACE
ORIGINE : Grande-Bretagne
UTILISATION : Chien de compagnie.
CLASSIFICATION : 
F.C.I. : Groupe 9 Chiens d'agrément et de compagnie. Section 7. Sans épreuve de travail

ASPECT GENERAL : petit chien vif et gracieux, de la famille des épagneuls. Son corps est court et bien proportionné. Sa tête est pratiquement plate entre ses oreilles, longues et tombantes. Son museau, en forme de cône, est court et droit. Le Cavalier King Charles a de grands yeux sombres qui lui donne son expression douce et font tout son charme. Son poil long est soyeux avec beaucoup de franges. Il peut être de couleurs différentes selon la variété de sa race.


TETE : normalement proportionnée au corps et proportionnellement plus légère et plus courte que chez l'épagneul de grande et moyenne taille. 
 
REGION CRANIENNE : 
⦁    Crâne : Presque plat entre les oreilles. 
⦁    Stop : Peu accentué. 

REGION FACIALE : 

⦁    Truffe : Narines noires et bien développées sans taches de ladre. 
⦁    Museau : La longueur de la base du stop au bout du museau est d’environ 3,8 cm. Le museau va en s'amenuisant. La face doit être bien remplie sous les yeux. Il faut éviter toute tendance au museau en sifflet. 
⦁    Chanfrein : bien rempli. 
⦁    Lèvres : Bien développées, mais non pendantes. 
⦁    Mâchoires/dents : Fortes. Articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires. 
⦁    Langue : la langue ne doit pas être pendante 
⦁    Yeux : Grands, sombres et ronds (mais pas saillants) et bien écartés.
⦁    Oreilles : Longues, attachées haut. Franges abondantes.

COU : De longueur moyenne, légèrement galbé. 
 
CORPS : 

⦁    Ligne du dessus : Plate. 
⦁    Rein : Court. 
⦁    Poitrine : Moyenne ; les côtes sont bien cintrées.
 
QUEUE : La longueur de la queue est proportionnée à celle du corps. Elle est bien attachée, portée joyeusement, mais jamais très au-dessus de la ligne de dos. 
 
MEMBRES : Ossature moyenne.
 
⦁    Membres antérieurs : Ossature moyenne, membres droits
⦁    Epaules : Bien obliques.
⦁    Pieds : Compacts, pourvus de bons coussinets, bien emplumés.
⦁    Membres postérieurs : Ossature moyenne
⦁    Genoux (grassets) : Bien placés
⦁    Jarrets : Aucune tendance aux jarrets de vache ou aux jarrets fermés.
⦁    Pieds : Compacts, pourvus de bons coussinets, bien emplumés.
 
ALLURE : Mouvement dégagé et élégant, avec beaucoup d'impulsion de l'arrière. Qu'ils soient vus de devant ou de derrière, les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles.
 
ROBE/ POIL : Poil long et soyeux, sans boucles. Il forme des franges abondantes sur la queue ou les oreilles, sans jamais boucler. Le poil du Cavalier King Charles ne se coupe pas et ne se rase pas. Seuls les poils présents sous les pattes, entre les coussinets, doivent être coupés afin d'y éviter l’accumulation de saletés lors des promenades. Les poils situés aux bouts des pattes peuvent être légèrement raccourcis pour donner un aspect plus arrondi un peu plus esthétique.  

COULEUR : 

⦁    Noir et feu : Noir aile de corbeau avec des taches feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, sur la poitrine, les membres et sous la queue. La couleur feu doit être vive. Les marques blanches ne sont pas admises.
⦁    Rubis : Unicolore, d'un rouge intense. Les marques blanches ne sont pas admises.
⦁    Blenheim : Marques châtain vif bien réparties sur un fond blanc perle. Les marques doivent se scinder de façon égale sur la tête, laissant la place entre les oreilles pour la tache ou pastille qui est très appréciée (c'est une caractéristique de la race).
⦁    Tricolore : Noir et blanc bien espacés et bien répartis avec des marques feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, à l'intérieur des membres et sous la queue.

TAILLE ET POIDS : 

Le Cavalier King Charles est un chien bien proportionné et élégant. Il pèse généralement entre 5 à 8 kg et mesure de 32 cm à 36 cm au garrot.

 
SANTE INFOS

Les Cavaliers ont une espérance de vie de 10 à 14 ans et sont sujets à différentes maladies d'origine génétique. La sélection des reproducteurs vise à produire des sujets plus robustes. Certains éleveurs fournissent un certificat garantissant que les parents sont sains et ont bien subi les tests de dépistage.

Problèmes de santé rencontrés :  
⦁    Cardiologiques : endocardiose mitrale (cause des décès précoces), occlusion de l'artère fémorale, persistance du canal artériel, Maladie Valvulaire Dégénérative mitrale
⦁    Dermatologiques : dermatite, ichtyose, dysplasie folliculaire
⦁    Endocriniens : insuffisance pancréatique
⦁    Digestifs : pancréatites, sténose du pylore
⦁    Neurologiques : accident vasculaire cérébral, épilepsie, hernie discale, syndrome de Chiari
⦁    Osseux : dysplasie des hanches, luxation de la rotule, dysplasie temporo-mandibulaire
⦁    Ophtalmologiques : cataracte, kératite, cil ectopique, entropion, dysplasie (rétinienne, cornéenne)
⦁    Affections respiratoires : syndrome des voies aériennes supérieures du brachycéphale
⦁    50 % des Cavaliers King Charles ont une particularité hématologique : ils possèdent des plaquettes de très grande taille, sans conséquence sur la santé.

 

 

 

 

 

 


Le KING CHARLES 
(58 naissances en France en 2021)

         
    
                                                  

Avec son petit côté princier, pour ne pas dire hautain, le King Charles ne doit pas être confondu avec son cousin le Cavalier King Charles plus courant. Ils appartiennent à la même lignée, mais le King est plus petit, présente de côté une silhouette carrée (more coby disent les Britanniques) et a une face plate. Il est aussi plus calme et de ce fait, on l'appelle parfois « chien-chat » vu son tempérament. On ne dénombre que dans les 3000 sujets au monde car la reproduction est plus difficile.  

L'Epagneul King Charles est le chien d’agrément et de compagnie par excellence. 
Sans être pot de colle, il ne connait qu'un seul maître. Toujours heureux de vivre, il est fidèle et pacifique, réservé, doux et affectueux, peu aboyeur, intelligent et loyal, dynamique et calme avec un regard très tendre. 
Il est facile à vivre et amical avec les proches mais méfiant avec les inconnus. 
Il aime jouer avec les enfants, c'est un compagnon qui ne leur fera jamais de mal. L'agressivité ne semble en effet pas faire partie de ses gênes et même lorsqu'il est dérangé, voire traité de manière un peu rude (comme le font souvent les enfants), il se contente de regarder la personne avec un air hébété, semblant demander ce qu'on lui veut.
Il est également le confident idéal d’une personne âgée.
Que le King soit un mâle ou une femelle, son caractère est fort similaire. Mais le King étant d'une force de caractère extraordinaire, son comportement sera très influencé par son entourage. La race est beaucoup moins atteinte par les maladies héréditaires qui touchent son cousin le Cavalier King Charles, du fait du contrôle du cheptel servant à la reproduction. Sa durée de vie dépasse fréquemment les dix ans.       
Comparé à son cousin le Cavalier, le King Charles Spaniel fait figure de parent pauvre. Alors qu’en 2021 on recensait 7625 naissances de Cavaliers de pure race, ce nombre s’établissait pour son proche cousin à 58 seulement ! 
Moins « médiatisé » que le Cavalier King Charles, le King Charles Spaniel reste dans l’ombre. D’un format plus petit (de 25 à 30 cm environ au garrot et de 3,6 à 6,3 kg, contre 32 à 36 cm et de 5,5 à 8,1 kg environ pour le Cavalier), il présente quasiment les mêmes similitudes. 


SES ORIGINES


L’anecdote
Le King Charles Spaniel a connu comme son cousin le Cavalier un destin royal. 
Favori des dames de la cour d'Elisabeth 1, il aura aussi dit la légende accompagné Marie Stuart jusqu’au bûcher, caché sous ses jupons. 
Lié, tout au long de son histoire, à la noblesse Anglaise, c’est au fils de Charles Ier (Charles II) que l’on doit son nom. Son palais en était rempli et ce roi ne sortait jamais sans son cortège de ses petits favoris !
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On retrouve la trace des King Charles Spaniel dans des documents datant du XVIe siècle. Son histoire est sans conteste liée à celle de la royauté, comme l'est celle des autres épagneuls nains anglais.

En 1613 le Capitaine Saris revint du Japon avec un épagneul oriental. Il y avait une similitude de taille et de forme entre les épagneuls des Cours orientales et occidentales.
La soeur préférée de Charles II, Henriette ramena également des épagneuls nains de la Cour de France. Ils sont immortalisés sur les toiles de Rembrandt, Rubens, Greuze, Gainsborough et plus tard Van Dyck. Parmi les épagneuls d'Henriette d'Angleterre se trouvait un petit noir/feu aux ongles soudés du nom de Pyrame, particularité que l'on retrouve encore aujourd'hui dans certaines lignées.
Déjà apprécié sous le règne de Charles Ier d'Angleterre, Jacques II, Jacques Ier, et Marie, Reine d’Écosse, c'est cependant le roi d'Angleterre Charles II (1630-1685) qui marque le plus leur histoire. 
Aimant par-dessus tout ses épagneuls miniatures, il en possédait un grand nombre qui circulaient dans les palais royaux et bénéficiaient d'un statut privilégié. Le souverain allait jusqu'à élever les chiots dans sa chambre. Il ne se déplaçait jamais sans une meute de ces petits chiens qui partageaient l'intimité du souverain, dormant dans les lits, admis au Parlement, dans tous les lieux publics, au Théâtre…
Ils partagèrent même son lit de mort malgré la désapprobation de l'évêque Burnet.
Présents et appréciés à la cour du roi où ils tiennent chaud et compagnie aux dames, on a ensuite donné à ces chiens le nom de épagneul King Charles en hommage au roi.

Cependant les King Charles de la famille royale possédaient un nez pointu et non aplati comme les King Charles d'aujourd'hui. Ils ont gardé une immense popularité pendant le règne d'Edouard 1er, puis cette dernière a graduellement décliné après la seconde guerre mondiale.
Dans les années 20, un riche americain Mr Roswell Elridge, offrit un prix de 25 £sterlling pour récompenser celui qui produirait un sujet se rapprochant des épagneuls originels, le Cavalier King-Charles était né.
Mais avec l'arrivée de la concurrence des carlins et des pékinois qui possèdent un nez plat, le King Charles devait suivre cette mode. Les éleveurs durent créer des épagneuls au nez plus court, qui prit l'appellation de King Charles au détriment du King Charles dit de l'ancien type.
Le King Charles d’aujourd’hui est donc une race nouvelle, totalement recréée en 1926 et officialisée en 1945.
Ils ont ensuite été divisés en plusieurs familles en fonction de leurs coloris.

 

 

 

STANDARD DE LA RACE
ORIGINE : Grande-Bretagne
UTILISATION : Chien de compagnie.
CLASSIFICATION : 
F.C.I. : Groupe 9 Chiens d'agrément et de compagnie. Section 7. Sans épreuve de travail

ASPECT GENERAL : petit chien très gracieux, de la famille des épagneuls. Son corps est court et bien proportionné. Le King Charles a de grands yeux sombres qui lui donnent son expression douce et font tout son charme. 

TETE : normalement proportionnée au corps et proportionnellement plus légère et plus courte que chez l'épagneul de grande et moyenne taille. 
 
REGION CRANIENNE : 
⦁    Crâne : Volumineux par rapport à la taille, bien en dôme, bien rempli dans la région 
sus-orbitaire. 
⦁    Stop : Bien marqué. 

REGION FACIALE : 

⦁    Truffe : Noire, narines grandes et bien ouvertes; le nez est très court et retroussé dans la direction du crâne. 
⦁    Museau : Carré, large et haut, bien retroussé.
⦁    Lèvres : Parfaitement jointives, ce qui donne une belle impression de fini. 
⦁    Mâchoires/dents : La mâchoire inférieure est large et marque un léger prognathisme inférieur. 
⦁    Langue : La langue qui sort de la bouche est un grave défaut.
⦁    Joues : Elles ne sont pas tombantes sous les yeux, mais sont bien remplies.
⦁    Yeux : Très grands et sombres, bien écartés. Paupières bien d'équerre par rapport à l'axe de la face. Expression agréable.
⦁    Oreilles : Attachées bas, elles pendent tout à fait à plat contre les joues ; elles sont très longues et bien frangées

COU : De longueur moyenne; son profil galbé donne à la tête un port fier
 
CORPS : 

⦁    Dos : Court et droit.
⦁    Poitrine : Large et bien descendue
 
QUEUE : Bien frangée, elle n'est pas portée sur le dos ni au-dessus de la ligne du dos. 
Elle n'est pas obligatoirement écourtée

MEMBRES : Ossature moyenne.
 
⦁    Membres antérieurs : Courts et droits
⦁    Epaules : Bien obliques.
⦁    Coudes : Contre la cage thoracique, tournés ni en dedans ni en dehors
⦁    Métacalpe : Ferme.
⦁    Membres postérieurs : Suffisamment musclés pour donner une impulsion énergique.
⦁    Genoux (grassets) : Bien angulés.
⦁    Jarrets : Bien descendus et bien dessinés.
⦁    Métatarses : D'aplomb, ne tournant ni en dedans ni en dehors.
⦁    Pieds : Compacts, pourvus de bons coussinets et bien frangés; doigts pourvus de bonnes jointures ; pieds ronds de chat, aux bons coussinets digitaux. Il arrive que le coussinet central et les ongles soient soudés
 
ALLURE : Allures dégagées, actives et élégantes, l'arrière-main donnant l'impulsion. La qualité du mouvement est hautement souhaitable.
 
ROBE/ POIL : Long, soyeux et droit. Une légère ondulation est admise. Le poil n'est jamais bouclé. Les membres, les oreilles et la queue portent des franges abondantes. Son poil ne se coupe pas et ne se rase pas. Seuls les poils présents sous les pattes, entre les coussinets, doivent être coupés afin d'y éviter l’accumulation de saletés lors des promenades. 

COULEUR : 

⦁    Noir et feu : Noir intense et luisant avec des taches feu et acajou brillant sur le museau, les membres, la poitrine, la face interne des oreilles et sous la queue. Petites taches feu au-dessus des yeux. Une marque blanche sur le poitrail n'est pas admise
⦁    Rubis : Unicolore, d'un rouge châtain intense. Une marque blanche sur le poitrail est un grave défaut.
⦁    Blenheim : Fond blanc perte et marques d'un rouge châtain bien réparties. Large pelote blanche bien nette avec, au centre du crâne, la "pastille" qui doit être une marque nette d'un rouge châtain de la taille d'une petite pièce de monnaie
⦁    Tricolore : Fond d'un blanc perle avec des taches noires bien réparties et des taches d'un feu brillant sur les joues, la face interne des oreilles et sous la queue. Petites taches feu au-dessus des yeux. Large liste blanche entre les yeux et pelote blanche en tête.

TAILLE ET POIDS : 

Le King Charles est un chien bien proportionné et élégant. Il pèse généralement entre 3,6 kg à 6,3 kg et mesure de 25 cm à 34 cm au garrot.

 
SANTE INFOS

Les Epagneuls King-Charles sont des chiens relativement robustes et ont une espérance de vie qui dépasse fréquemment les 10 ans.

Ils n'ont pas forcément de gêne respiratoire: le ronflement parfois sonore qu'ils émettent en dormant est dû au raccourcissement du voile du palais propre à leur face camuse et la plupart de ces petits chiens abordent la vieillesse sans avoir consulté le vétérinaire pour des raisons autres que le rappel des vaccins, piqûres d'insectes, indigestions, détartrages et autres incidents mineurs.
Toutefois on ne peut pas passer sous silence que des tares existent, qui se transmettent selon les lois de la génétique.
La plus souvent rencontrée est l'endocardiose mitrale qui se traduit par un vieillissement prématuré des valves du coeur. Elle peut se manifester à l'auscultation par un bruit particulier, le "souffle" qui peut-être léger (stade I ou II) sérieux (stade III) ou grave (stade IV).
             

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